Voyages

Quelques chiffres en temps réel qui font réfléchir

Que peut-on connaître du monde ? De notre naissance à notre mort, quelle quantité d'espace notre regard peut-il espérer balayer ? Combien de centimètres carrés de la planète Terre nos semelles auront-elles touchées ?

Perec - Espèces d'espaces

"Voyager revient à se mettre en congé de son histoire et à s'abandonner aux sollicitations rencontrées.

Le voyageur laisse chez lui son état civil, ses soucis, ses responsabilités sociales, familiales ou professionnelles. Il est de sa seule initiative de se dévoiler et de donner des informations à ce propos à ceux et celles qu'il croise. Hors de la trame familière du social, il n'est plus nécessaire de soutenir le poids de son visage, de son nom, de sa personne de son statut. Le voyageur baisse les éventuels masque de sa vie personnelle car personne n'attend de lui qu'il joue un personnage."

"Tout est regard. Le voyageur ne voit que ce qui était déjà en lui, mais il lui fallait ces conditions de disponibilité pour accéder à d'autres couches du réel. Sans réceptivité intérieure, sans une transparence à l'espace et au génie des lieux, rien ne se fait, il passe son chemin en laissant derrière lui une chance qu'il n'a pas su saisir."

David Le Breton (dans "l'invention du voyage")

Sortir de l'hexagone, prendre contact avec d'autres terres, d'autres paysages et d'autres cultures, c'est, il me semble nécessaire pour comprendre la richesse et la diversité de notre monde et se forger une vision plus large de notre humanité, pour accepter les différences et devenir plus tolérant.

L'électricité est omni présente dans notre vie, on ne saurait s'en passer même en voyage pour recharger téléphone, appareil photo, rasoir, etc... mais par exemple au Surinam, quelle tension ? quelle forme de prise de courant ? Voici une adresse qui vous éclairera !

Ile pas si froide que ça, car sa côte ouest est sous l'influence du Gulf Stream. Ile déserte, 300 000 habitants dont la moitié dans la capitale. Ile passionnante par la variété de ses paysages sur une faible superficie. Un bout du monde : c'est le point le plus à l'ouest de l'Europe (bien que cette partie de l'ile est géologiquement sur la plaque américaine).

Les Chinois ne sont pas de grands marcheurs, mais à tout âge ils font pèlerinage sur les 5 montagnes sacrées. En fait, ils ne marchent pas dans la nature, seulement s'il y a un trajet aménagé...de milliers de marches !

Terre des Lapons et des rennes. Les iles Lofoten : un chapelet de petites iles montagneuses. Vu de loin ce sont les alpes dans la mer, car bien que d'altitude modeste, leurs formes sont typiques des Alpes. La Norvège c'est aussi un bout du monde avec le Cap Nord.

En fait il y en a deux : un faux, payant, accessible aux cars de tourisme, et le vrai, accessible seulement à pied et qui se mérite.

Dans le Sud Tunisien on rencontre : lac salé, déserts de sable et de pierres, oasis et la gentillesse des habitants, la langue commune facilitant les rapports. Les commerçants se montrant toutefois un peu trop "accrochants". Certaines constructions sont étonnantes, elles ont servi de cadre à "la guerre des étoiles".

Difficile d'imaginer ce qu'ont enduré les cambodgiens, il y a encore peu de temps. Ce pays est tout douceur (2007). Les habitants se contentent de peu, mais la terre est fertile et le climat chaud et humide facilite les récoltes. Un autre monde que ces villages flottants sur le lac Tonlé Sap ! Pas facile ici de faire une sélection des photos.

Un pays en régime de royauté qui reste calme au milieu de ses voisins. Forte influence romaine dans le nord. Jerash recèle d'imposants monuments archéologiques. La mer Morte porte bien son nom, l'eau est presque pâteuse de sel, à -300m d'altitude il y fait une chaleur étouffante. Petra, quasiment enterré, on y pénètre par un défilé, le Sik. Les romains qui y on fait des "aménagements" ont du être fort surpris d'y trouver un théatre comme les leurs et des constructions anti-sismiques ! Le désert du Wadi-rum est plein de nuances colorées et en partie rocheux, superbe !

Amorgos peu connue, un peu plus tout de même depuis le "grand bleu" qui a été tourné près du monastère ci-dessous et Santorin plus (trop !) connu. Grosse différence entre ces deux iles, l'une pastorale  et presque pas de touristes et l'autre anarchique dans ses constructions et mondaine.

La "diagonale des fous" mais sans courir ! Il y a tellement de beaux paysages et quelles variétés ! Le volcanisme y est pour quelque chose mais aussi le climat, humide à l'ouest, sec à l'est. A tel point que l'eau est transférée par canalisations côté ouest très peuplée et touristique. Un mention particulière pour le cirque de Mafate qui n'est accessible qu'à pied mais où les gites sont confortables et bien ravitaillés, une bonne surprise.

Sérénité du désert Blanc en ce début de 2011. Combien les déserts peuvent être différents ! Ici ce n'est pas le sable qui est blanc mais les rochers, le sable lui est jaune. Dans certains secteurs, posés sur le sable des milliers de scories noires rejetées par un volcan à plusieurs centaines de km, comme elles sont métalliques et lourdes, seul le sable est balayé par le vent qui laisse apparents ces dépots. Sérénité également sur les felouques et dans les villages nubiens.

Automne en Toscane. Pays riche et léché, bien aligné par ses vignes de Chianti, ses ifs et ses plantations d'oliviers. L'air est cristalin, pas d'usine dans les environs.Un grand plaisir de découvrir également les jolis villages au milieu des collines (Radda, Greve in Chianti, Volpaia, San Giminiano,...)

Ne pas aller là-bas pour faire une "perf", mais prendre le temps de voir la vie des népalais en moyenne montagne, accrochés à leurs banquettes de terre et apprécier leur gentillesse, leur vie tranquille. La terre n'est pas avare, mais il faut la travailler sans relâche, et alors croissent orge, millet, maïs, riz, pommes de terre (depuis 50 ans), curcuma.... La dévotion est régulière à chaque lever de soleil, les temples et les stupas entourés de drapeaux de prières sont omniprésents.

Les îles du Cap Vert (Cabo Verde) sont au nombre de 10. Elles font parties des archipels de la Macaronésie. Sao Vicente et San Antao ont été nos destinations en hiver. Ces îles situées au niveau de Dakar sont un bon plan pour cette saison. Dépaysement assuré et température agréable. Mais comme sur toutes les îles, le vent est omni présent. Ces îles ont acquis leur autonomie, la langue est le portuguais. Agriculture, pèche et tourisme sont les seules ressources.

Sept îles forment Les Canaries situées au Sud du Maroc. Elles font parties de l'archipel de la Macaronésie. Domaine espagnol, le Teide en est le plus haut sommet (3700m). Aussi, il n'est pas étonnant en hiver d'y voir de la neige...en altitude seulement ! Ces îles ne se ressemblent pas, si Tenerife est la plus chargée de touristes, Hierro reste la plus typique. La Goméra renferme de nombreux sentiers bien balisés.

Voir aussi ici

Mis à part Hanoï et ses environs, le Nord Vietnam a du relief. Ce qui entraine de petites parcelles pour la culture de riz principalement, maïs, soja, patates douces. Chaque famille vit en partie en autarcie avec poules, cochons, chiens et buffles pour aider à la culture ; pas de mécanisation. L'habitat traditionnelle est essentiellement sur pilotis les pièces de vie à l'étage les bêtes en dessous. Les transports se font à dos d'hommes - de femmes surtout- ou sur mobylettes.La population est souriante et accueillante.

Pays aux milliers d'îles, et donc aux multiples visages. Java, la fourmilière économique surpeuplée mais aussi un peu désertique en son centre avec son parc de volcans actifs. Bali, le jardin floral, indo-bouddhiste  avec ses offrandes bi-journalières, grande destination touristique, et  ses volcans également actifs.

JAVA

BALI

"On ne peut partir à l'aventure que si l'on a un endroit où se poser au retour. La grande affaire n'est pas de partir mais de revenir. Si vous partez pour partir et que vous n'avez pas de point de chute, alors vous êtes un nomade. Mais vous ne pouvez rien construire ; il faut rassembler ses forces, ses idées au cours du voyage pour pouvoir, ensuite, les mettre en œuvre."

Bernard Ollivier (dans "l'invention du voyage")