Pas question de ne pas finir la Voie d'Arles parcourue jusqu'à Toulouse au printemps 2015. La suite se dessine en mai 2017 mais un souci de santé reporte à juillet/aout ce parcours. Toutefois au lieu de monter au Somport,  à Oloron nous emprunterons la voie du Piémont jusqu'à St Jean Pied de Port. Nous, car cette fois-ci Philippe, grand marcheur, avec qui j'avais fait de belles balades en montagnes il y a très longtemps, chemine avec moi.

 

 

 

Nous avons craint la pluie le premier jour, la canicule ensuite, mais par grande chance, sur les 16 jours du trajet nous n'avons pas eu de pluie et avons évité les fortes chaleurs en partant très tôt le matin. Nous ne comptons qu'une demie-heure  de cape avant d'arriver à Ordiap !

 

Est ce bien vrai ? c'est à l'entrée de l'Ile Jourdain

 

Un ancien pont en brique à l'Ile Jourdain

 

Dans cette même ville, en soirée, le parking a une autre utilisation !

 

Pour éviter les passages à gué, le Chemin est équipé de remarquables ponts en bois. Même parfois munis de bandes anti-glissantes !

 

Les Pyrénées sont encore loin..à pied.

 

A Auch, un triste souvenir dans la ville basse.

 

 

 

Prêt pour nous accompagner !

 

A Montesquiou, nous avons la chance de saluer chez lui l'Abbé Bernès, pionnier du Chemin, puisqu'il est parti de chez lui en 1961 pour Compostelle, sans guide, sans balisage ! Nous l'avons salué à 96 ans sur le pas de sa porte, sans canne sans lunette et nous entendant parfaitement bien !! (auteur  d'un "carnet de route d'un pionnier")

 

Il est décédé le 26/9/17 suite à une mauvaise chute. Son 8ème oratorio a été joué pour la première fois le 30 septembre 

https://www.ladepeche.fr/article/2017/09/13/2644046-il-ecrit-son-8e-oratorio-a-96-ans.html

 

 

A la limite du Gers. Attention ! Lourdes à gauche, Somport à droite.

 

Belle initiative de l'association jacquaire des Pyrénées Atlantiques. Nous avons rencontré souvent ces jeunes plantations d'arbres fruitiers. Souhaitons leur longue vie ! pour qu'ils fassent un peu d'ombre l'été...

 

Seuls le soir au gîte de Lacommande, comme nous l'avons été, vous vous sentirez châtelain des lieux....qui sont déserts.

 

Trompe l'oeil et balisage typiquement jacquaire (le fond jaune n'est pas l'idéal).

 

 

 

 

Elles cheminent aussi. Ultréïa !

 

Une pensée à Antoine, à la "Tour des fées", jeune compagnon du Tour de France, sellier-garnisseur ; à Etienne, tout novice à l'itinérance  qui en a fait le dur apprentissage entre Auch et Oloron ; à Patricia venue à pied du sud de la Suisse qui nous a impressionnés par son degré de liberté, pas de délai, de parcours, qui improvise et vit le jour le jour mais qui fignole dans sa tête un projet (bien différente de Salvi, suissesse aussi, en 2015).

 

Et aussi aux dévoué(e)s hospitalier(e)s : Lili et Andréas du Grangé (ici), Janine et Gérard Castéra à Montégut, Françoise de Maubourguet, l'association jacquaire à Anoye et Oloron, la famille Bouillon d'Ordiap.